Définition

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Dans l’usage courant, le terme «dopage» renvoie à différentes significations. De manière générale, il correspond à l’usage d’une substance qui améliore les performances physiques ou mentales. Il peut alors avoir une connotation positive ou négative. Le dopage est parfois confondu avec la toxicomanie, se doper est alors utiliser comme « se droguer ». D’ailleurs, « la dope », renvoie plutôt aux drogues qu’au dopage. Dans ce cas les termes « dopage » et « se doper » ont une connotation strictement négative.

Dans le cadre de la pratique sportive, le dopage est une infraction qui se définit par la violation des règles suivantes (cf Code mondial Antidopage) :

  1. La présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs dans l'échantillon fourni.
    Il incombe à chaque sportif de s’assurer qu’aucune substance interdite ne pénètre dans son organisme. Les sportifs sont responsables de toute substance interdite, de ses métabolites ou marqueurs, dont la présence est décelée dans leurs prélèvements corporels.
  2. L’usage ou la tentative d’usage d’une substance ou d'une méthode interdite.
  3. Le refus ou le fait de se soustraire sans justification valable à un prélèvement d’échantillons après notification, en conformité avec les règlements antidopage en vigueur, ou encore le fait d’éviter un prélèvement d’échantillons.
  4. La violation des exigences de disponibilité des sportifs pour les contrôles hors compétition, y compris le non-respect par les sportifs de l’obligation de fournir des renseignements sur leur localisation.
  5. La falsification ou la tentative de falsification de tout élément du processus de prélèvement ou d’analyse des échantillons.
  6. Possession de substances ou méthodes interdites.
    Ce point s’applique autant au sportif lui-même qu’à un membre du personnel d’encadrement, en relation avec un sportif en compétition ou à l’entraînement.
  7. Le trafic de toute substance ou méthode interdite.
  8. L’administration ou la tentative d’administration d’une substance ou d’une méthode interdite à un sportif, ou l’assistance, l’incitation, la contribution, l’instigation, la dissimulation ou toute autre forme de complicité entraînant la violation d’un règlement antidopage, ou tout autre tentative de violation.
  9. Assistance, incitation, contribution, conspiration, dissimulation ou toute autre forme de complicité intentionnelle impliquant une violation des règles anti-dopage.
  10. Association, à titre professionnel ou sportif, entre un sportif et un membre du personnel d’encadrement du sportif qui purge une période de suspension ou a été condamné ou reconnu coupable, dans une procédure pénale, disciplinaire ou professionnelle, d’avoir adopté un comportement qui aurait constitué une violation des règles antidopage.

Cette définition du dopage concerne donc strictement les sportifs au nom de l’équité sportive, en effet il n’est pas interdit pour un étudiant, ou un salarié de consommer des produits pour améliorer ses performances. On parle alors de conduite dopante : consommation de substance pour affronter un obstacle réel ou ressenti à des fins de performances (Laure, 2000). Il en est de même pour un sportif qui consomme un médicament autorisé (du paracétamol par exemple) afin de faire face à un entraînement ou une compétition.